Vous trouverez, au Point Accueil Tourisme du village, un dépliant touristique sur la commune ainsi qu’un circuit de visite de Sainte Eulalie d’Olt composé de 18 panonceaux explicatifs en Français, Anglais et Espagnol.
SAINTE EULALIE D’OLT un castrum
Le long de la rive gauche du Lot, dans une plaine fertile, à 3 km en aval de St Geniez d’Olt, s’étend le bourg médiéval de Sainte Eulalie d’Olt, classé parmi les Plus Beaux Villages de France depuis 1986.
Appelé » Castrum » (château) dans les vieux actes, Sainte Eulalie aurait été une place forte ceinturée de murailles, de fossés et flanquée de tours.
Le village se serait développé autour d’un château primitif, bâti par l’Évêque de Rodez, au débouché d’une draille, entre causse et monts d’Aubrac.
LE MOULIN (XVIIe)
La roue extérieure nous fait entendre son rythme paisible. Autrefois, outre la mouture, ce moulin produisait de l’huile de noix mais aussi de la poudre de tan (issue du broyage d’écorces de chênes et de châtaigniers) nécessaire à la tannerie locale. Ce moulin, restauré en 1980, est privé.
L’ÉGLISE (XIe, XIIe, XVIe)
Oeuvre d’Art roman et gothique, elle abrite deux épines de la couronne du Christ, celles-ci faisant l’objet d’une PROCESSION en juillet. Cet édifice, érigé dans sa partie romane au XIème siècle, est de style languedocien et, au XIIème siècle, il fut transformé en bâtiment de défense. C’est en 1530 que l’église fut agrandie sous l’ordre de l’Évêque de Rodez.
A voir aussi, dans la chapelle centrale du déambulatoire, la statue de Sainte Eulalie et la pierre d’autel du Xème siècle consacrée par l’Évêque Deusdet.
L’ANCIENNE ÉCOLE
Vestige de la PILE dite » ROMAINE «
La mémoire populaire veut qu’un pont existait sur le Lot au temps des Romains. La pile centrale est le seul vestige laissé par la crue qui détruisit jadis cet ouvrage. |
LA PLACE DE L’HOM ou du poteau
Les Curières faisant l’élevage du ver à soie, la façade du château était ornée de mûriers qui furent coupés en 1790. La même année, les titres des familles nobles du village furent brûlés sur cette place. Les armoiries des Curières figurent encore sur le linteau de la porte principale du château actuel.
L’HÔTEL PARTICULIER (XVIe)
Ce magnifique hôtel particulier de la Renaissance (1564) se dresse sur la rue principale. Son élégante tour d’angle contient un escalier en colimaçon qui dessert les trois étages.
La façade, percée de fenêtres à meneaux et chanfreinées, est soutenue par un bel ensemble de corbeaux monolithes. C’est une propriété privée.
LA RIGOLE DU MOULIN
» EULALIE D’ART «
Cette ancienne grange rénovée abrite, tout au long de l’année, le Pôle Artistique composé de six ateliers de créations et le Point Accueil Tourisme. Cet endroit incontournable est le point de départ idéal pour découvrir d’autres ateliers artisanaux et visiter ce village médiéval.
LE CHÂTEAU DE CURIÈRES DE CASTELNAU (XVe)
Au coeur du village, sa haute silhouette attire le regard. La famille de Curières, parmi les plus anciennes du Rouergue, s’établit à Ste Eulalie vers 1205. Elle compte des croisés, des hommes d’armes, des écuyers et des mousquetaires. Le château actuel, au coeur du village, est construit au XVème siècle, à l’emplacement de la « grande écurie » dépendant du château primitif tombé en ruines au XIVème siècle. Les armoiries de la famille de Curières « d’azur au lévrier d’argent colleté d’or » figurent sur le linteau de l’entrée principale à laquelle on accède en passant sous le porche voûté. C’est une propriété privée.
RUE DE LA TRAVERSE
L’ARCHITECTURE CIVILE
Pour la construction, les habitants utilisaient la plupart du temps des matériaux présents localement et à faible coût. Ainsi, les maisons étaient bâties en galets du Lot avec ou sans colombages, parfois à encorbellement, avec des toitures en lauzes se schiste. Dans les années 1970 , la rénovation des façades débuta et les pierres devinrent apparentes, alors que presque toutes les maisons étaient enduites de chaux (fin XVIIème siècle). Cet enduit servait d’isolation et de protection, c’était aussi une marque de richesse.
ANCIEN COUVENT (XVIIe)
LA CAPELETTE