Traditions

LA PROCESSION DE LA SAINTE ÉPINE 

La tradition à Sainte Eulalie d’Olt a permis de conserver des manifestations ancestrales. La Procession de la Ste Épine, le 2ème dimanche de juillet, jumelée à la fête du village, fait référence aux premières croisades.

En remerciement, Saint Louis remit aux Croisés de Curières, une épine de la couronne du Christ. Celle-ci fut déposée dans un buste-reliquaire qui, par la suite, accueillit une seconde épine offerte par le Chapitre Métropolitain de Paris en 1809.

Elles donnent lieu à une Procession empreinte de recueillement. Les habitants de la commune, en costumes inspirés de l’époque, reconstituent la Passion du Christ. Après la messe des pèlerins, une centaine de figurants accompagne solennellement le reliquaire porté par quatre hommes à travers le village.

LE BOUILLEUR DE CRU

Tradition Bouilleur Cru1

Présent de Toussaint à Pâques, le bouilleur de cru de Sainte Eulalie d’Olt investit la placette à côté de l’église.

Son alambic en cuivre distille les fruits de la région pour produire de l’eau-de-vie.

Le droit n’étant plus transmissible, cette activité est en voie de disparition.

LA " POULE UN "

Au pied de la croix, devant l’église, le jour de Toussaint, se déroule la fameuse vente aux enchères  » La Poule Un  » : cette tradition réunit tous les paroissiens sur la place du village pour procéder à une vente aux enchères originale, qui, jusqu’à l’arrivée de l’euro, était exprimée en anciens francs. Le  » commissaire-priseur  » exhibe, un par un, les dons des habitants. En premier lieu, une poule (La Poule Un), puis des oeufs, des sacs de noix, de l’eau-de-vie…, qui serviront à payer des messes pour le rachat des âmes au purgatoire.

Une autre vente aux enchères est aussi maintenue sur la commune, celle du hameau de Malescombes. Celle-ci sert notamment à l’entretien de son église qui n’est ouverte qu’à certaines occasions.

LE COCHON

Cette tradition tend à diparaître alors qu’en 1962, le  » saigneur de cochon  » travaillait sans relâche pendant 1 mois tuant ainsi 2 cochons par jour.

Aujourd’hui, sur la commune, c’est seulement une dizaine de cochons par an qui sont tués à la ferme pour les besoins personnels, en famille. Y sont préparés de la charcuterie diverse (saucisses sèches, saucissons, pâtés fins, fritons, fricandos, boudins, jambons de pays…), des morceaux de viande (longes, côtes…), du lard… tout ce qu’il faut pour l’année !
C’est aussi un moment très convivial, de partage, où sont dégustés le sanquet ou la sanquette (du sang frais, des herbes, du sel, du poivre, parfois des bouts de viande, parfois des oeufs battus, du lait, du pain. Cuisson : revenu sur un feu à la poêle ou poché), le pot-au-feu de cochon, la soupe..a